6 apprentissages que nous livre le TLP
Imaginé par Olivier Wyler, le TLP se positionne comme un modèle faisant le lien entre les talents personnels et les fonctions dans le travail.
Grâce à un processus de réponse spontanée de 52 questions, l’outil analyse nos forces et nos points d’amélioration en fonction de nos préférences, pour nous en livrer une lecture singulière.
#1 : Le TLP : de la préférence…
Si on vous demande d’écrire votre nom et votre prénom sur une feuille de papier, vous aurez le réflexe de le faire avec votre main préférée (la gauche ou la droite). Prenons l’exemple d’un droitier qui se prête à l’exercice. Le résultat ? De la fluidité, de la simplicité, un réflexe presque naturel et très peu d’effort initié.
Maintenant si on lui demande de faire le même exercice avec la main gauche. Aïe tout de suite plus de concentration, d’attention, et potentiellement plus de temps dédié à la tâche et éventuellement une sensation désagréable. Le comble ? Le résultat est moins satisfaisant alors qu’on a passé plus de temps à accomplir la mission.
#2 : Le TLP : …naît le talent
Au travail c’est la même chose. Nous avons de manière innée des tâches, missions sur lesquelles nous sommes à l’aise et d’autres au contraire où nous sommes challengés, où la notion de difficulté prend tout son sens et cela peut parfois nous mettre mal à l’aise. L’idéal est de trouver son équilibre, qu’on estime être à 70% vs 30%. C’est-à-dire 70% des tâches dans lesquelles nous nous sentons à l’aise, où notre talent peut s’exprimer, et 30% où nous avons besoin de faire un effort.
Le TLP nous permet alors de mettre des mots sur cette préférence puis ce talent, pour lui permettre de s’exprimer pleinement dans le travail. Il définit les points d’appuis sur quatre champs, qui sont développés juste après.
#3 : Comment récupérer son énergie grâce au TLP
Comme la batterie de notre téléphone, nous avons besoin d’être rechargé. A moins d’être un droïde sorti du dernier Spielberg, nous puisons notre énergie de deux manières.
Soit en étant dans l’action, tourné vers les autres et aimant les environnements dynamiques (on appelle ça l’Extraversion), soit en se positionnant plus dans la réflexion, les pensées, dans un environnement plus calme et centré sur soi (on parle ici d’Introversion).
On vous propose un petit exercice pour essayer de vous positionner. Si on vous demande de décrire votre week-end idéal, qu’imaginez-vous ?
On attend vos réponses en commentaire !
#4 : Comprendre sa représentation de la réalité
Si vous êtes adepte du montage de meuble en kit (au hasard auprès d’une enseigne suédoise aux références imprononçables), vous avez le choix entre deux écoles. Soit vous vous appuyez sur des faits observables (type la notice) et faites appel à votre Expérience, soit vous imaginez le résultat final et avez une vue d’ensemble suffisamment claire pour vous en faire une Idée.
L’objectif ici est de comprendre pour pouvoir le transposer dans la réalité de l’entreprise de quels types d’éléments vous avez besoin pour vous représenter les choses, afin d’avancer dans les meilleures conditions.
#5 : Prendre une décision
Que ce soit pour choisir le repas du soir ou changer de voie professionnelle, notre prise de décision est influencée par des facteurs (normalement pas par le livreur de courrier, sauf cas exceptionnel). Si notre tête et notre réflexion alimentent le choix, nous sommes plutôt dirigés vers le Raisonnement.
Au contraire, si il nous arrive régulièrement de nous dire “ce choix je sens que c’est le bon” ou bien “j’ai l’intuition que c’est la meilleure décision”, nous sommes plus tournés vers le Sentiment, et la prise de décision est plutôt faite avec notre coeur.
Gardons toujours en tête qu’il s’agit bien de préférence et non de catégorisation, l’un ou l’autre chemin peut bien sûr être emprunté en fonction des situations.
#6 : Et concrètement dans la mise en action
Dans l’organisation de vos vacances, vous êtes plutôt du style à préparer la valise trois semaines à l’avance et savoir ce que vous allez faire à chaque minute de la journée ou au contraire seul le nom de la destination vous suffit et vous vous laissez porter par le goût de l’aventure ?
Ici, on parle de Structure et Flexibilité. L’outil TLP permet en effet de se positionner sur la façon dont nous anticipons (ou non), la mise en action.
Dans la sphère professionnelle, la reconnaissance de son talent dans l’un ou l’autre domaine est un élément clé notamment dans la gestion de projet. Chacune de ces préférences est un atout indéniable en fonction de l’étape du projet dans lequel on se trouve.
Comment aborde-t-on le monde extérieur ?
Comment agit-on dans l’action?
Le Talent Leadership Process nous permet de transposer ses apprentissages dans le monde professionnel pour ouvrir une toute nouvelle dimension dans laquelle il est possible de mutualiser les forces de chacun, au service d’un collectif plus grand.
Pour reprendre les mots du créateur du modèle et des outils, Olivier Wyler, il faut identifier ses Talents, son type d’esprit, et travailler systématiquement dans cette voie.
L’alliance du Talent et du Travail est la voie d’apprentissage royale, la plus sûre et la plus efficiente.
